La croissance du PIB peut être décomposée selon les contributions de chaque poste de dépenses.
Le tableau montre que la contribution de l’investissement non résidentiel à la variation du PIB en pourcentage a été beaucoup plus importante que la contribution de l’investissement résidentiel (immobilier) : en effet, l’investissement non résidentiel contribue à expliquer 1,15 point de la croissance observée en 2000. La contribution de l’investissement non résidentiel a aussi été plus importante que la contribution des dépenses publiques en 2000.
Par contre, la contribution de l’investissement non résidentiel devient négative en 2001, entraînant alors une récession.
Les données du Tableau 3.4 illustre la combinaison de politique budgétaire et de politique monétaire (policy mix) utilisée au cours de la récession américaine en 2001.
La récession aurait pu être bien pire en l’absence de la réponse forte des politiques monétaire et budgétaire. Nous pouvons voir avec le Tableau 3.4 que l’action rapide du gouvernement et de la banque centrale a contribué à stabiliser l’économie : l’inflation et la croissance du PIB ont repris rapidement après la récession. Le taux de chômage a cependant continué à augmenter jusqu’en 2003.
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